Strip on the Strip

Venir à Végas sans aller dans un Strip Club, c'est comme aller à Paris sans voir la tour Eiffel: c'est décidé, nous nous dirigeons vers le "DEJA VU" même si pour l'ensemble d'entre nous ce fût la première fois (et peut être pas la dernière)

Cela va sans dire, mais autant le préciser: en aucun cas les membres du Club n'ont décidé de cette soirée dans un but ludique, mais bien et uniquement par simple curiosité, de manière à apporter un témoignage de plus sur tout ce que peut offrir la ville du vice.

Ceci étant établi, revenons à nos moutons:

Un petit arrêt Burger dans un fast food branché de la ville ( le bien nommé "Strip Burger"), puis nous nous dirigeons vers la terre promise. Nous sommes alors alpagués par un chauffeur de limousine longue de 10m (la limousine, pas le chauffeur) qui, flairant les touristes de base, propose de nous y emmener gratuitement.



Après lui avoir répété 5 fois "IT'S FREE ??!!" nous arrivons à la porte du Saint Graal, tout en ayant évité que ce chauffeur nous emmène dans un club ou sa commission eut été plus importante. (nous apprendrons par la suite que ces chauffeurs de grande limousine sont payés par les clubs de Strip env.70$ par tête pour amener les clients dans certains clubs)

Après nous être acquittés du droit d'entrée, Maanu prend les choses en mains (en tout bien tout honneur) et discute avec le "floor manager" chargé de nous placer. Nous avons toute confiance en Maanu qui semble évoluer dans cette structure comme un poisson dans l'eau. D'ailleurs il revient vite nous voir tout fier avec un grand sourire aux lèvres : "PUTAIN les gars, j'ai négocié une super place avec un bouteille de Champagne pour seulement 100$"

Nous nous installons dans cet endroit un peu excentré de la scène, la serveuse ne tarde pas à nous ramener la bouteille qui s'avérait n'être qu'une vulgaire bouteille de Champomy.

"PUTAIN !!! MANU 100$ la bouteille de Champomy !! ça c'est de la négo "

Champomy est depuis devenu le petit sobriquet de Maanu.

Puis, une nuée de filles s'est abattue sur notre "lounge" afin d'entamer une palpitante discussion :
Exemple type de celle ci :

"Hey guys, how ya doin'
What's your name?
Where ya com' from?
How long have you been in Vegas?
Do ya want a dance ? It's thirty dollars baby !"

Sachant que les questions sont posées environ 3 à 4 fois toutes les 2 minutes, Touf a l'excellente idée de nous exiler autour d'un petit podium qui voit une danseuse en tenue d'Eve éxecuter des prouesses sportives et artistiques impressionnantes autour d'une barre verticale.

De plus, si vous secouez un billet autour de leur joli minois, elles viennent le chercher ou que soit le billet....

Certains d'entre nous ne résisterons pas à ce spectacle enivrant, et auront droit à une lap dance privée moyennant un léger supplément. Pour une question de pudeur bien compréhensible, nous ne nommerons pas les membres du club qui ont craqué à l'idée de s'offrir une danse privée. Un indice cependant: un barbu avec des cheveux longs a été le premier à céder, s'offrant les services d'une charmante brunette.

Bref, un sacré défilé (digne de Victoria secret) qui laissera une marque indélébile dans nos esprits respectifs.

Three Poker Electronique: le Club a encore frappé

Le titre qui conviendrait vraiment à ce post serait plutôt: "On lui a bien fait le cul, à cette salope", citation immortalisée par Bamako hier soir, alors que la nuit nous appartenait et que la bière coulait à flots (coulait d'ailleurs directement dans les gosiers des cinq membres de votre Club favori, inutile de le préciser)

Alors, contexte: Le Club Des Cinq s'est baladé une bonne partie de la soirée sur le Strip, passant par le Venetian, le Wynn's, longeant le Treasure Island, etc... jusqu'à craquer sur les glaces Ben & Jerry's du Casino Royale (je vous conseille le Phish Ice-Cream, cornet composé de vanille-chocolat, agrémenté de caramel au beurre salé et de noix de pécan- il m'a fugitivement emmené au paradis, ce cornet)

Le Wynn et son clone, le Encore

Le Venetian et ses gondoles

Le Treasure Island

Touf a d'ailleurs profité de notre séjour au Casino Royale pour tester son potentiel de chance à la table de roulette. Il s'est rapidement avéré que son potentiel de chance n'était pas à la hauteur de ce qu'il avait espéré, il nous a donc vite rejoint au vidéo-bar.

Pourquoi nous poser au vidéo-bar ? Tout simplement parce que lorsque vous jouez au vidéo-poker, les boissons sont pas chères, voire gratuites. On s'est donc enfilé pas mal de grosses bières, et nous en avons profité pour créer de nouvelles règles au vidéo poker. Vous connaissez le principe: Cinq cartes sont ouvertes sur un premier tirage, vous gardez celles qui vous intérèssent pour un deuxième tirage, essayant de former des combinaisons qui rapportent. Il est bien entendu que rien ne rapporte, et que vous finissez immanquablement par perdre votre argent, et si on va plus loin, vous perdez aussi votre travail, votre femme, votre fierté et vous finissez comme ces pauvres hères assis au bord du Strip qui vous glissent dans l'oreille "Hey Man, gimme a quarter pleaz ?"...

Le Club Des Cinq a donc créé plusieurs régles:

Règle # 1: Tu Tenteras Tous Les Tirages Quinte Flush: non applicable en cas de jeu servi, cette règle s'impose si rien ne rapporte à la première donne.

Règle # 2: La Quinte Flush Royale Tu Privilègeras: Dans le cas où deux tirages quinte flush sont possibles, il est obligatoire de tenter la Royale, même si celle si présente des cotes inférieures.

Règle # 3: Les Couleurs Du Bridge Tu Respecteras: Dans le cas où deux tirages quinte flush sont possible, et qu'il n'y a aucune Quinte Flush Royale possible (cf règle 2), le Club oblige à privilègier l'ordre des couleurs du bridge pour faire son choix.

Règle # 4: En Cas De Gros Gain, "Cash" Tu Hurleras: Tout Joueur du Club Des Cinq ayant engrangé un gain égal ou supérieur à 25 $ au vidéo poker est obligé de hurler "Cash" pour avertir les autres de sa bonne fortune, et laisser exprimer sa joie si le coeur lui en dit. Aucune durée de hurlement n'ayant été établie, il est implicitement convenu que chaque joueur peut hurler jusqu'à ce que le souffle vienne à lui manquer.

Règle # 5: Ces Règles Tu Respecteras: Tout contrevenant aux règles précèdemment établies sera mis à l'amende, punition consistant à payer la prochaine tournée. Tout Joueur du Club est officiellement habilité à dénoncer les autres.

Curieusement, nous avons mis beaucoup plus de temps à perdre notre argent en jouant de cette façon, et on s'est franchement bien marrés...sans parler du nombre de contrevenants, qui ont été obligés de commander des tournées de bières. Bamako a fait sursauter une ou deux serveuses en respectant la règle 4 (il a une voix qui porte)

Cela a duré facilement deux heures, alors que les canettes vides s'amoncellaient sur le bar devant nous... tandis que Touf jouait (perdait) au craps. On a essayé d'aller l'encourager à quelques reprises, mais apparement il perdait dès que l'un de nous approchait de la table, et a décidé de nous bannir: interdiction formelle de l'approcher à moins de cinq mètres quand il joue au craps (ou à la roulette, ou au black jack switch, ou...)

Les quatre survivants sont tombés sur cette fameuse table de Three Poker Video (voir le titre) où pour une fois ON A GAGNE, d'où la citation de Bamako, que je me fais un plaisir de ressortir ici sans fausse pudeur: "On lui a bien fait le cul, à cette salope"

Voici la charmante hotesse éléctronique de la table de Three Poker, injustement traitée de salope par Bamako

Je sais. Tous ceux d'entre vous qui connaissent Bamako n'imaginaient pas entendre ces mots sortir de sa bouche. Personnellement, je ne pensais même pas qu'il connaissait ces mots. Eh bien si. Et il nous en a dit bien d'autres. Il s'est lâché, quoi. Enfin. Toi aussi Bamako, je t'aime.

En bref, chaque membre du club encore en vie (c'est à dire tout le monde) à misé 20 $ dans le Three Poker Video, ce qui a monté la cave de départ à 100 $. Le but était de cash-out dès qu'on atteint 300 $, et toutes les décisions devaient être prises de façon collégiales. C'est comme ça que, battant toutes les statistiques du Casino, le Club a transformé 100 $ en 500 $ (en chattant comme des porcs, ça va sans dire)

Nous étions fermement décidés à manger un morceau (certains d'entre nous deviennent vite instables si on ne les nourrit pas régulièrement) mais nous nous sommes arrêtés devant la Roue de la Fortune (40 cents le coup) qui représente un des défis favoris de Touf à Las Vegas.

Fred s'est décidé à mettre quelques $ dans la roue, et a chatté comme un porc (dixit Calif), gagnant de quoi nous payer à manger à tous (en fait il a pas eu le choix, le club a décidé collégialement avec la majorité des voix moins une, la sienne, qu'il devait payer)


La soirée s'est donc terminée devant un bon gros steak du Bill's Gamblin' and Saloon, alors que chacun essayait de gérer comme il pouvait les dix bières qu'il avait dans le ventre.

Retour au Flamingo à 4h30 du matin, où je me suis personnellement écroulé sur mon lit...

And The Winner Is......

Concernant notre grand concours du Juste Prix, le gagnant est H2O, qui a estimé le total des achats à $ 585. Le total réel était $ 591,98. Congrats !

H2O, voici ton cadeau:


H2O, en voie moi ton adresse sur manupok@gmail.com, nous nous ferons un plaisir de te l'envoyer dès notre retour à la maison.

Gun Store: On est partis taper le carton

Une partie de cette après-midi a été consacrée à UN GROS CARTON BIEN VELU. Rien à voir avec les cartes.

Je m'explique: tout quidam lambda a la possibilité à Las Vegas de tirer à vue sur Oussama Ben Laden, un zombie, un truand quelconque et même Terminator Himself. Cela se passe au Gun Store et ça coûte 20$.

Je m'attendais à ce que Touf ait besoin de montrer son passeport (eh oui, il faut avoir 21 ans pour tirer au pistolet) mais non, personne ne lui a rien demandé. Il a besoin de prouver son age pour boire une vodka-pomme, mais pas pour qu'on lui laisse une arme entre les mains. Sont fous ces Ricains.

Nous y sommes donc allés, avons profité de l'aubaine et en sommes ressortis pleins d'adrénaline et d'hormones mâles qui n'attendaient que ça pour s'exprimer:

a) Choisir sa cible

b) Choisir son arme

c) C'est parti !

d) Le résultat:

Il me manque la cible de Calif, me direz-vous. Et vous aurez bien raison. Pour une question de pudeur bien compréhensive, nous avons préféré ne pas l'afficher.* Bien que ce dernier ait touché la cible au moins quatre fois sur les vingt balles qu'il avait au départ.**

"Oui, mais je voulais pas faire de mal à Wall.E, moi" se justifiera-t-il d'une petite voix. Nous avons beau eu lui expliquer qu'il s'agissait de Terminator, un méchant robot qui cherche à faire du mal aux ti nenfants et aux Sarah Connor, il n'en démord pas. Il est comme ça, Calif. Un petit coeur derrière une grande gueule. Je t'aime, Calif.

à suivre: Compte rendu d'une virée au strip club, ce qui devrait se produire ce soir, sauf en cas de guerre nucléaire.

*: la vérité est que je n'arrive pas à retrouver la photo de Calif avec sa cible.
**: là encore, j'ai un peu extrapolé: Calif a touché la cible au moins 6 fois.

Maanu

Las Vegas by Night

Malgré le titre, ce post ne parle pas d'un des innombrables strip-clubs qui pullulent à Vice City... nous en parlerons probablement plus tard.

Ceci est juste une petite galerie photo: Calif s'est baladé un peu sur le strip après avoir sauté du $ 125 du Caesar Palace, et il a shooté quelques hotels et casinos. Enjoy !

Mais quel âge a ce garçon ?

C'est en gros la question que s'est posé une charmante serveuse à propos de Touf aujourd'hui.

Nous avions une bonne demi-heure à tuer avant le début du tournoi de ce soir (125 $ NLHE, NDLR) et nous n'avons rien trouvé de mieux que d'aller s'en jeter un bien cossu derrière la cravate avant de commencer. Autant jouer bourré, c'est tout de suite plus drôle.

Touf, Calif et moi nous sommes donc installés sur l'un des sofas du Sea Horse (au Caesar, NDLR), attendant qu'une des serveuses (courtement vêtue, dixit Calif) vienne prendre notre commande, ce qui ne tarda pas. Sauf que les premiers mots qui sont sortis de sa jolie frimousse furent:

"Can you show me your ID, please ?"

En regardant Touf droit dans les yeux, comme si le moindre doute était possible.

Calif et moi éclatons instantanément de rire.

Rien de spécial, me direz-vous. Une serveuse qui demande à Touf une preuve qu'il a dépassé l'âge légal de 21 ans, requis pour consommer de l'alcool, c'est même plutôt flatteur pour lui.

Le problème, c'est que l'histoire ne s'arrête pas là. Dans un sursaut de vexation, ou d'honneur mal placé, il a carrément essayé de griller son pote, en disant à la serveuse: "Et lui, vous trouvez qu'il a l'air assez vieux ? Parce qu'il a pas son passeport avec lui"

Coup bas. Certains que je connais bien auraient définitivement tiré un trait sur cette amitié après ça. Et bien non. Calif (car c'était bien lui la cible de la rancoeur de Touf) s'est contenté d'hocher la tête d'un air entendu, et siroter son Manhattan en essayant de penser à autre chose. Snif.

Maintenant, en vôtre âme et conscience, pourriez vous jurer, si la vie de votre femme, vos enfants, la votre et tout ce que vous avez de plus cher au monde, que ce garçon a atteint l'âge légal pour consommer de l'alcool ? Moi je demanderais un temps de réflexion:

Un petite CR vite fait de mon tournoi d'hier soir:

Je m'assois un peu stressé à la table, pas en super forme suite à une digestion difficile, mais dans l'intention de réussir une perf malgré tout;
Je décide donc de jouer serré (ce que je fais de mieux!!) et d'observer un peu les autres joueurs.

Chaque joueur commence avec 5000 chips, blinds de départ 50-100, rounds de 30 mn: une structure super jouable.

Blinds 25/50 :

9ème main, je touche AK offsuit, je relance à 300 après 2 limpers, payé par la BB qui a doublé précèdemment (et qui est donc chip leader de la table), les limpers foldent, un As au flop, il checke, je bet 400, il folde.

Je repère un vieux qui a une chemisette avec des têtes de mort partout, et un card guard en forme de tête de mort, il paye tout dès qu'il a un As, et d'ailleurs, je remporte un beau pot avec A9 contre son A7 sur un board A 10 5 6 10. Je suis à 8000, je m'emballe un peu et perd un pot betement avec KQ contre Q9 qui fait 2 paires riviere parce que jai checké la turn...

Blinds 50/100 :

Je touche A7 careaux a la SB, 4 limpers dont papy"tête de mort" je complète et on est 6 a voir le flop : 2 5 6 dont 2 carreaux; je checke papy relance à 475 , les autres foldent, et je décide de relancer, mais n'ayant pas bien vu combien il a mis, j'annonce 800, donc 975, easy call pour papy...turn 2 (pas de carreau), je checke, il checke, river un 9 qui ne change rien, je dois sauver le coup et mise 1500, il se tate un moment et me dit "you had 3 - 4 for sure" et folde, c'est bon ça!!
Puis, je continue de serrer.

Blinds 100/200 :

Je limpe Q-J coeur en middle position, la table est assez passive et nous nous retrouvons à 5 dans le pot. Flop : J-3-6 tricolore, un coeur, la BB boite à 1000 environ, je décide de caller (avec 2 joueurs derrière...) les autres foldent, il a J-3, turn 10 river 6, et donc je gagne le pot.
Je perds un coup ensuite en bataille de blinds contre un joueur qui a limpe ses As en SB et fera brelan en river contre ma paire de roi floppée, pas trop de dégats malgré tout.

A la pause, j'ai environ 7500 jetons, Touf est énorme à 22000, Calif pas mal à 9000, Fred 7000.

Blinds 100/200 ante 25 :

Pas de belles mains, je vole quelque peu mais ne fait pas monter ma (petite) pile de jetons.

Blinds 200/400 ante 50 :

Fred m'a rejoint sur le siège juste à ma gauche, il n'a plus énormément non plus, mais double-up avec pocket 8 vs pocket Q en touchant son 8.
Je touche A-Q au bouton, le chip leader a limpé, je boite à 5500, et papy tête de mort, en BB, demande au chip leader s'il va payer, car il a sa main favorite et qu'il a envie de payer, un joueur et le croupier réagissent en disant qu'il n'a pas à dire ça, au final les 2 foldent et papy s"excuse, de toute façon il parlait trop vite pour moi donc j'avais pas tout compris!

Blinds 300/600 ante 75:

Il va falloir bouger, les ante commencent à rapporter gros, mais je ne touche vraiment pas grand chose, jusqu'à la dernière main du level, juste avant la pause: Fred relance à 2000, je touche Q-Q, je n'hésite pas et balance tapis, et Papy-skull paye rapidement mes 8000...
Fred folde ses 10 ( il avait 18000 de tapis avant ce coup), papy retourne AK et je gagne le coin flip.

A la pause, j'ai 18000, Fred 16000, Touf est énorme à plus de 35000 je crois, Calif a malheureusement sauté.
Changement de table, nous sommes encore 30 pour 73 au départ, je me retrouve à la table de Touf.

Blinds 400/800 ante 100 :

Touf maitrise la table, et même s'il perd un coin flip contre un anglais qui propose du thé à toute la table, il domine celle-ci, jusqu'à son changement de table.
Desert de main de mon coté, je ne joue aucun coup, mais ca se resserre, puisque je gagne en étant à la BB, tout le monde ayant foldé.

Blinds 600/1200 ante 100:

Je touche QQ UTG et mise 4500, mon voisin boite a 2500, et la BB boite mais à 13000, j'hésite un peu et paye, il a JJ ( l'autre a AK ) et je sors les 2 joueurs, je passe a 30000!!
Retour de Touf qui n'est plus qu' à 11000 environ, et d'un mega chip leader qui dispute son 1er tournoi et chatte comme un porc, il paye in the dark la boite de Touf, qui a A-Q, le joueur a 10-8 et chatte 2 paires.
Nous nous retrouvons à 14 joueurs, le jeu ralentit, Fred commence à être short.

Blinds 800/1600 ante 200 :

Que des gros tapis à notre table à part un vieux qui ralentit à mort le jeu, je vole quelques pots.
Il y a 9 payés et sauf grosse bêtise, je dois atteindre la table finale.

Blinds 1000/2000 ante 400 :

Fred sort en étant payé par les K alors qu'il a lui même un K en main, puis un autre sort, c'est la table finale.
La bulle est dealée, un 1er joueur sort, puis je sors un joueur short avec A-Q qui tient contre 8-7.

Blinds 2000-4000 ante 500 :

6 joueurs restants, je perds plusieurs pots en étant re-raisé sur soit une arrache, soit une min raise du chip lead qui a sans doute une main, je dois lacher A-10 ...
Je touche KQ au bouton, la BB étant absente, les 4000 sont a prendre, tout le monde folde avant, je relance à 12000, la Sb envoie boite, je paye, il a AK et pas de miracle.
Il me reste 6000, je boite, le chip leader surrelance et m'isole, il a les 8 qui feront brelan.

Je finis 6ème (425 $) et un peu déçu de l'issue finale, mais satisfait de mon jeu malgré tout.

Bamako

Le Cadeau de Deuf

Chose promise, chose due.

Comme vous le savez tous, Deuf est le grand gagnant de notre tout premier Jeu-Concours, dont l'objectif était de retrouver le n° de téléphone d'une charmante demoiselle, perdue parmi des centaines d'autres.

Nous tenons par ailleurs et avant toute chose à saluer la belle performance de Deuf, qui n'a pas hésiter à sacrifier des heures de son temps précieux à rechercher assiduement la dénommée Mya, scrutant sans relâche des centaines de photos, l'une après l'autre, photos sans aucun intérêt d'ailleurs, en dehors de celui de remporter ce concours. Un tel sens du dacrifice et de l'abnégation doit trouver sa récompense, bien méritée d'ailleurs, et en exclusivité pour vous, la voici:

Le Juste Prix

Autre petit concours proposé par votre Club Des Cinq Préféré:

Comme vous le savez tous (puisque vous suivez ce blog de manière assidue depuis sa création, en appuyant frénétiquement sur la touche F5 dès que vous êtes connectés, en espérant des mises à jour, des infos, des anectodes, encore, oui, encore, petits fripons que vous êtes)

Comme vous le savez, donc, la bande au grand complet est allée se fourvoyer dans les magasins d'usine de l'un des Outlets Centers de Las Vegas, et a tout fait pour y perdre sa quinzaine.

Nous avons donc le plaisir de vous proposer un petit jeu amusant: la photo ci-dessous représente la totalité des achats effectués par Calif, Bamako, Touf et moi-même (Maanu)

A vous d'en déterminer la valeur en dollars: celui qui se rapproche le plus du prix total réel sans le dépasser recevra un magnifique souvenir de Las Vegas, avec les compliments du Club des Cinq.

A vos calculettes !

Black Jack Switch

Flamingo Hotel, 20h (5h00 en France)

Alors que tout le monde est parti à la piscine de l'hotel vers 17h, j'ai opté pour l'option sieste-assistée-par-la-télé-dans-la-chambre, n'ayant pas envie dans l'immédiat de faire profiter tout Las Vegas de mon gros bide. Et j'ai même pas de maillot de bain correct, d'abord.

Bref, passons.

Au beau milieu d'une (courte) sieste devant un match de base-ball, je me suis soudain retrouvé avec deux espèces d'orang-outangs sautillant d'un air enjoué sur mon lit, hurlant quelque chose comme:
"Viens, Manu, on va chatter"
Je ne suis pas sûr de l'exactitude de leurs propos, étant dans un état pour le moins comateux à ce moment-là.

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore deviné, bien que cela paraîtra évident à la plupart des gens qui les connaissent, les deux singes étaient bien sûr Touf et Calif.

Ceci dit, il faut bien l'avouer: on a chatté.

Nous nous sommes rendus d'un pas guilleret vers le O'Sheas, où Touf a commencé à perdre quelques piecettes au Craps. "C'est quand même incroyable de pas être foutu de lancer un dé correctement" déclarera-t-il en sortant de là, parlant bien sûr des autres joueurs. Mouais.

Là-dessus, nous prenons la direction du Bill's Gambling Casino, lui aussi situé sur le Strip, juste à côté du Flamingo.

A peine entrés, nous remarquons une table de Black Jack Switch qui nous tend les bras: impossible de résister.

Alors petit rappel sur le Black Jack Switch: chaque joueur reçoit deux jeux de black jack au lieu d'un seul, et a la possibilité d'échanger ses deux dernières cartes, de manière à composer les jeux qui lui conviennent. Ceci est dit en admettant que vous connaissez les règles du Black Jack.
Si ce n'est pas le cas, je ne peux pas grand-chose pour vous.

Petite inconvénient: Le black jack (un As accompagné d'une figure ou d'un dix) est payé 1 pour 1 au lieu de 1,5 pour 1. Autre petit inconvénient: si la banque totalise 22, c'est un push (ou split, si vous préferez. Enfin en tout cas, la banque ne paie pas)

Bilan après une heure de jeu endiablé:

Touf: + 285 $
Calif: + 125 $
Maanu: break even, pô perdu, pô gagné non plus

Cherchez le couillon.

Anectode: j'ai connu, comme de nombreux joueurs dans ces lieux de perdition, une belle descente aux enfers, en passant de 100 $ à 5 $ en quelques instant. Là-dessus, je jette négligement le dernier jeton de 5 $ qui me reste en direction du stack de Calif, fermement décidé à quitter la table, quand je constate que je reçois deux jetons en retour: Touf, dans un geste d'extrème bonté qui le caractérise, vient de me donner une chance de me refaire. Le pire, c'est que ça a marché: je suis remonté de 10 $ à 100 $ en 20 minutes, et suis donc ni gagnant ni perdant sur ce coup, ce qui n'est pas peu dire, dans une ville qui a appris à niquer l'oseille des gens depuis 50 ans.

Là-dessus, il me reste une petite heure de gavage télévisé avant de nous rendre au Caesar, pour s'inscrire au $ 120 NLHE de ce soir.

See ya

Day 3 (première partie)

Flamingo Hotel, 16h30 (1h30 en France)

Nous venons de rejoindre nos chambres après un début de journée bien chargé. Tout le monde était prêt à 10h30 ce matin, et après un p'tit déj' identique à celui de la veille (café latte, muffin et plateau de fruits) nous nous sommes mis en quête d'un taxi qui accepterait de charger cinq passager, ayant dans l'idée d'aller traîner nos guêtres à l'Outlet Center (magasins d'usine de Las Vegas)

Arrivés dans la taxi lane, le personnel de l'hotel nous avertit qu'aucun taxi présent dans la file ne pourra prendre cinq passagers, et nous propose une solution de rechange: un gros 4x4 noir, qui demandera 35 $ pour nous emmener à l'Outlet Center. Soit. De toute façon, si on devait prendre deux taxis, ça nous reviendrait au minimum au même tarif.

Petit couac: arrivés à notre destination, le chauffeur nous demande 45 $ et pas 35 $. ça commence bien. Je grogne, j'explique que le tarif indiqué à l'hotel est 10 $ moins cher, et finalement le chauffeur accepte les 35 $ que je lui tend. De toute façon, c'était ça ou rien, non mais ho. Incident sans gravité, donc, mais qui m'a mis de fort méchante humeur. Même Touf évite de m'asticoter, c'est vous dire.

Environ 3 heures plus tard, nous sommes attablés devant un Great Steack Sandwich, après avoir fait le tour de boutiques comme Ecko, Dockers, Levis, Converse, Bose, Vans et j'en passe.



Bamako n'a pas résisté à l'envie d'essayer un casque de receveur de Base-ball, ça lui donne un air mutin je trouve:


C'est vrai que les tarifs sont plutôt hallucinants: entre 29 $ et 36 $ le Levis, 15 $ le hoodies de chez Ecko, etc... ça fait envie, quoi.

Et devinez quoi ? Nous avons trouvé un taxi qui a accepté de nous prendre tous les cinq pour nous ramener à l'hotel, et ce pour un total de 18 $...

Touf, Bamako, Fred et Calif sont actuellement à la piscine, quant à moi, je vais m'offrir un petit sieste. Nous jouons tous le $ 120 NLHE du Caesar Palace ce soir, il s'agit d'être en forme.

Résultat du Grand Jeu Concours

Un dénommé DeuF a été le premier à poster la bonne réponse, et recevra son cadeau surprise dès notre retour en france ! (Deuf, envoie-moi tes coordonnées sur manupok@gmail.com)

La preuve en image:

Grand Jeu-Concours

En exclusivité pour les lecteurs passionnés de notre blog, nous vous proposons aujourd'hui notre premier Grand Jeu Concours, qui permettra au plus méritant d'entre vous de remporter un cadeau-surprise. Comme vous le savez certainement (ou pas), le Strip regorge de petits bonhommes qui passent leurs journées à distribuer des flyers de la taille d'une carte de crédit, sur lesquels de prudes jeunes filles proposent leurs chastes services (et parfois leurs sevices)

La photo ci-dessous représente l'organe masculin directement concerné par les services sus-cités, ledit organe étant composé de ces fameux flyers. Un de ces flyers porte le doux nom de Mya.
Le premier d'entre vous qui me donne le n° de téléphone associé à la douce Mya recevra son cadeau, dans un délai non déterminé bien sûr.

A vos loupes !

Day 2 suite: Le Club des 5 enfin au complet

20h: Calif est arrivé !

Calif, c'est un peu comme le Beaujolais nouveau: on l'attend toujours en sachant que lorsqu'il arrivera, ça nous donnera un bon prétexte pour arroser ça, voire nous rendre malade.
Tout ça pour dire qu'il a fini par arriver, en retard certes, mais il est bien là, c'est le principal. IL a même une belle tête, le bougre, rien à voir avec nos tronches ravagées d'hier soir.

Donc, programme de ce soir: un petit tour au Caesar Palace pour choper le programme des tournois, une petite bouffe au Noodles du Bellagio, et probablement un cagoulage en équipe aux tables de craps du O'Shears (peut-être même un cramage en régle au black jack, si on est inspirés)

Sinon, petit flash-black sur les évênement de l'après-midi: Après le tournoi du matin -$ 65 au Flamingo, pour ceux qui n'ont pas suivi- nous sommes allés faire un tour sur le strip, pour finir affalés aux tables du Café au Harrah's, pour déguster notre premier Gros Burger (oui, bien sûr, avec des frites, vous nous prenez pour qui ???)

Petit tour au Venetian, puis l'Imperial Palace, et vers 17h (2h du mat' en France) on a joué le deuxième tournoi du séjour: $ 45 NLHE au O'Sheas. 48 joueurs, 2,000 jetons au départ, blind 20 minutes (25-50 au départ). Touf devient énervant puisqu'il fait de nouveau l'argent, en raflant $ 330 suite à un deal entre les quatre derniers joueurs. Et il fait son malin, en plus. On s'en fout, on a 10% sur ses gains, d'abord. C'est lui qui paiera le resto ce soir, pour la peine.

Une première anectode: Pour ceux qui connaissent Fred, et qui ont parfois eu le plaisir de jouer avec lui, sachez que rien ne change: même ici, le croupier est régulièrement obligé de lui rappeler de déposer sa blind. Fort heureusement pour nous tous, et pour la vitesse générale du jeu, les structures de ces tournois n'ont pas d'antes.

2h25

Retour au Flamingo. Dans l'ensemble, le programme a été respecté: Le Caesar Palace propose un magnifique tournoi à $ 120 tous les soirs à 23h, avec un très belle structure. Nous allons tous le jouer demain soir, à priori. Vers 22h, nous nous sommes rendus au Noodles pour une petite bouffe bien méritée, puis avons pris la direction de l'Imperial Palace. Touf a initié Bamako au Craps, et finalement on ne s'est pas tant cagoulés que ça, puisque chacun de nous revient positif de quelques $. Calif et moi avons passé quelques instants à une table de Black Jack Switch, qui nous a également rapporté quelques deniers. La probabilité que chacun d'entre nous revienne positif d'une soirée passée aux tables de craps ou de black jack est tellement faible que je permets d'insister: on a gagné de l'oseille. Cela n'arrive pas souvent, après tout, alors autant le souligner une bonne fois avant de passer à autre chose.

Demain: razzia au Outlet Center en fin de matinée, et après midi consacrée à la piscine et/ou une balade au Rio, à voir. Sur ce, mon lit m'appelle, à demain !

Le Club Des Cinq à Vegas: Days 1 & 2

Day 1:

Il n'y a pas grand-chose à dire sur le day 1, hormis le fait que nous ne serons que quatre au départ de Roissy, au lieu des cinq prévus au départ: Calif n'a pas réussi à se lever, et loupera l'enregistrement à quelques minutes près. Il en sera réduit à prendre un avion le lendemain matin...

Touf, Bamako, Fred et moi-même décollons donc de Roissy à 11h30 pour rejoindre Philadelphie quelques huit heures plus tard, où nous attendra notre connection pour Las Vegas.

Nous arrivons à Vegas vers 18h30 heure locale (2h30 en France) sous un ciel ensoleillé, le thermomètre affichant un beau 32°.

A peine arrivés à l'entrée du Flamingo, une affiche nous interpelle:


Nous sommes tous les quatre un peu fatigués du voyage, et surtout affamés (Debout depuis plus de 25 heures, avec juste un menu d'US Airways dans le ventre). Après avoir pris les chambres, déballé les bagages s'être rafraichis sous la douche, nous faisons notre première visite du casino du Flamingo, mais après quelques minutes de slalom entre les machines à sous, je craque et propose d'aller manger un morceau, avant de devenir instable: le menu proposé par US Arways ne m'a pas rassasié, loin de là... Nous jetons notre dévolu sur le Paradise Garden Buffet. Un énorme coup de barre me tombe dessus, alors que j'ai à peine fini mon assiette. Bamako n'est pas en meilleur état, seuls Fred et Touf semblent à peu près en forme.



Quelques minutes plus tard, nous sommes tous les quatre autour d'une des tables de craps du Flamingo... pas pour longtemps, puisque Fred et moi rejoignons nos chambre vers 23h.
Touf et Bamako feront de même un peu après minuit.
Touf me lance un "Le craps, c'est nul, et ça coûte cher" avant de se jeter sur son lit.
"Combien ?"
"300", me répond-il avant de fermer les yeux.

Day 2:

5h30 du matin, premier réveil, la gueule enfarinée, en plein jet lag. Touf est déjà assis devant son PC. "J'ai aucune idée de l'heure qu'il est" me dit-il d'une voix pâteuse. OK.

7h30: pas moyen de me rendormir. Je me lève pour aller fumer une clope près des ascenseurs (nos chambres sont situées côte-à-côte à un étage fumeur) et je retrouve Fred, qui est debout debout depuis 6h du mat' et a fait un petit tour sur le strip.

Vers 8h30, tout le monde est prêt sauf Bamako qui dort encore... qu'à cela ne tienne: on le réveille avec toute la douceur qui nous caractérise pour aller petit-déjeuner (Café, muffin et plateau de fruits pris à emporter au Voga)

10h: 1er tournoi de Poker. $ 65 No Limit Hold'em au Flamingo, histoire de se mettre en forme, et de rigoler un peu. 43 joueurs au départ, et une structure méga-turbo-hallelujah-poker: 1,500 jetons au départ, blinds 25-50 qui doublent toutes les vingts minutes.
Vu la structure, ça envoie pas mal, pour dire les choses simplement. Fred sera le premier de notre quartet à sauter, non sans que Maanu double sur lui avant: Maanu est à tapis préflop avec AK contre AA chez Fred. Le flop KKQ met fin à toute discussion. Fred sautera quelques instant plus tard.
Maanu est éliminé contre Bamako, all-in préflop une fois de plus.
99 pour Maanu contre AA chez Bamako. "Il peut pas s'en empêcher, commente Touf, il envoie boîte dès qu'un de ses potes à les As" Cette fois-ci, pas de miracle, bust.

Bamako finira 7ème juste avant la bulle -"mais pas à la bulle", croit-il obligé de préciser- et Touf finira 5ème, juste dans les payés ($ 138, le début de la gloire)
"Le genre de tournoi où tu joues super-agressif, avec tes couilles sur la table en permanence" précise Touf en sortant de la poker-room, tout déçu de s'être fait trouer sa paire de sept par une paire de cinq. "Tu te rends compte, la seule fois où je suis devant, j'arrive à perdre ! ça vaut pas le coup de chatter pendant tout un tournoi pour finir 5ème..."

Le programme de la journée: un petit tour sur le strip, une petite bouffe on ne sait pas encore où, un tour au Rio pour goûter l'ambiance des WSOP. On attend Calif pour 19h30, après on avisera.

à suivre...